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Un Hommage à mon père Clarel Farreau

 

Article de Clarel Farreau Jr.

Parlant du rôle, que son père, Clarel Farreau, a joué dans le domaine musical a l’église M/H Martissant Horeb.

Quand le docteur Leslie Théodore, me demanda d’écrire quelque chose en ce qui a trait à l’intervention de mon père dans le domaine musical
à l’église M/H; je considérai cette tache, comme un grand  privilège. Parce que, non seulement je porte son nom, mais  aussi, du fait que, très petit, je  l
l’accompagnais toujurs et le suivais de près, dans toutes ses activités musicales, qu’il  entreprenait à la maison ou à l’église, afin d’offrir de la bonne
musique aux membres et aux visiteurs; du même coup pour les aider à bien chanter, en louant le Créateur qui est un Dieu parfait.
Cependant, d’après ce que j’ai appris de lui, et des autres  ainés, du début de notre chère église, je ne saurais parler de   sa contribution dans le domaine musicale, sans rendre, un hommage bien mérité, à ses prédécesseurs qui ont eu à faire les 1ers pas dans ce domaine.
D’abord, à Lucien Vernet, mon oncle, qui très jeune, a eu a   poser les premieres pierres de la musique à M/H, par ses  compositions précaires: paroles et musiques, afin d’agrémenter les  programmes de l’école du sabbat des enfants et de la société de jeunesse. Malheureusement, il ne tarda pas à se déplacer
pour d’autres champs et d’autres domaines. Quelques unes  de ses compositions figurent dans l’ouvrage ‘Trousse MV’ du  Docteur Vernet son Jeune frère.
Quelques temps plus tard, vint surgir, un autre, bien plus     âgé, plus qualifié et plus expérimenté. Il s’agissait de Mr  François Alexis, qui reçut une formation musicale à la Jamaïque, pendant qu’il y avait été pour des études  en sciences mécaniques de la machine à écrire.   Après avoir été musicien du palais national, où il jouait de la  trompette, il servit la 1re église Adv. du Temple, à la rue de la  réunion, et ceci à plusieurs niveaux, y compris le domaine musical.
Enfin, comme grand missionnaire laïc dévoué, convaincu de  la vérité adventiste du 7eme jour, tout en exerçant son métier   pour les services de l’état et dans son atelier, à l’instar de l’ Apôtre Paul, il prêchait au près, comme au loin, dans les mornes, comme dans les plaines, faisant claironner sa trompette dans les hauteurs de Decayette comme dans les régions de la savane salée oú il  construisit un temple pour la Mission qui refusa l’offre. Malgré tout, sans se décourager, il continua dans les régions de Bolosse .A la 1ere Avenue de Bolosse dans ses activités missionnaires, Dieu l’avait béni, car comme grand passionné de la musique et de tout ce qui est beau, Dieu l’avait permis de gagner à la vérité, une dame veuve, d’une haute valeur  morale, laborieuse qui jouait au piano répondant au nom de Flavie Farreau   qui comme lui était passionnée de la musique. Et, puisqu’il était lui aussi veuf, il ne tarda pas à tomber amoureux de Flavie et finit par l’épouser. La dame vivait avec sa tante et son unique fils Joseph Clarel Farreau.

Dès le début, Mr François Alexis avait conduit toute la  famille à l’église M/H ou tous étaient devenu membres actifs. Depuis lors, Mr. François Alexis  donna toute sa mesure à M/H. Comme  1er musicien il apporta, non seulement  de la musique vocale en formant, la 1ere chorale de l’église  M/H qui répétait chez lui à la 1ere Avenue de Bolosse, mais   aussi de la musique instrumentale; tout en entraînant, toutes   les personnes  chez lui pour l’épanouissement   des membres de l’église M/H.

Sa nouvelle Epouse Flavie Alexis n’employait pas ses doigts seulement pour jouer au piano, mais aussi, pour préparer une petite réception à chaque  répétition de la chorale, ou à chaque programme d’un Club qu’il  avait fondé, dénommé « l’Effort ». Il y avait une rencontre pour les  jeunes et une pour les adultes. Sœur Alexis, cousait aussi les  tenues des membres de la chorale comme couturière, les robes   des soeurs parfois, mais, surtout les cols et les cravates vertes, que
les membres de la chorale portaient sur le blanc.
Donc, je suppose que, cette ambiance d’activités d’amour   musical dans laquelle vivait mon père J. Clarel, avait grandement     contribué à l’enflammer pour œuvrer a M/H dans le domaine   musical qu’il aimait déjà, influencé par sa mère, Flavie Farreau. Il    s’y livrait à un point tel, qu’arrivé à une époque, il sembla dépasser   ceux-là qui l’avaient précédé, sur plusieurs points.
Bien avant ma naissance il eut à son actif beaucoup de réalisations :  telles que, la formation d’une chorale des jeunes qui a eu a évoluer
en chantant une composition, paroles et musique que mon père a   préparées spécialement à l’occasion du 1er congrès de jeunesse
tenu au grand temple à la rue de la réunion, à l’intention des  M/V, organisé par le Pasteur Marcel Abel responsable du Dep.
des M/V. A ce moment-là on avait eu la visite d’un pasteur étranger,   représentant de la division Interaméricaine. A cette occasion
seule la chorale de l’église du grand Temple No,1 et celle de   l’église M/H avaient chanté. Voici les premières paroles de la
composition de mon père : Missionnaires volontaires en ce beau   jour, louons le Dieu des cieux par nos cantiques etc.  Pour résumer
un peu de ce qu’il a réalisé, avant ma naissance, je ne   citerai que cela. Et plus tard, comme grand amant
de la musique, il eut sa participation à toutes les activités musicales, culturelles et récréatives, formation de groupes, de quatuors  et préparation d’autres compositions…
Tout ce que, je viens de relater maintenant, je les ai appris de mon père et des autres ainés, parce que, quand on les réalisait  je n’étais même pas encore né. Cependant, j’ai pu lire  et jouer certaines compositions de mon dévoué père; et aussi   j’ai eu le privilège de vivre avec lui la plus grande épisode de
sa vie musicale, avant qu’il eut à passer la baguette à  d’autres  plus jeunes musiciens tels que: Joel Mentor, Lesly Theodore,  Clarel et Lyonel Farreau qui l’ont dépassé à certains niveaux  dans ce grand domaine de la musique, comme lui avait depassé ses prédécesseurs à certains niveaux, dans ce vaste
domaine musical.
Durant cette période, cette épisode musicale vécue avec   lui: Voici ce que j’ai constate, et que je puis dire, comme témoin
oculaire: Mon père J. Clarel Farreau, malgré ses nombreuses  occupations à la section de comptabilité à la compagnie  Powell où, il a fourni 27 de services, malgré l’aide qu’il devait  donner à ma mère, pour bien prendre soin de nous et de la  maison, et malgré l’aide par sur quoi, pour le bon fonctionne-
ment de l’école ‘Patience d’Ange’ où, plus d’une génération   a été bien formée, pour le bien de la société, dont je suis du  nombre; oui dis je, malgré tout cela, il se donnait, sans réserve  pour soutenir la section musicale de notre chère église. Et ceci non seulement, en faisant répéter régulièrement, les groupes
les quatuors, une ou 2 fois par semaine, dépendant des circonstances,  programmes du 13eme sabbat, funérailles, mariages etc.  Et, en plus de cela, avec ses connaissance en électronique, et ébénisterie   il transformait les appareils de musique, petits et grands (orgues) en les accordants, en fabriquant des appareils de haut  parleurs de toute sorte de dimensions pour amplifier et raffiner  les sons au plus haut degré. Les plus gros haut-parleurs restaient
à l’église et les plus petits restaient pour les répétitions et le culte de famille. Il transportait l’orgue sur son dos, chaque sabbat
matin, afin de jouer, pour accompagner l’église dans l’exécution  des chants, ainsi que des groupes. Je l’aidais à ce moment
un peu, dans le transport.
Un dernier effort de l’épisode de sa vie musicale a M/H, fut  d’aider un groupe de femmes diaconesse fondé par les sœurs
Beaucicaud et Marcel Joseph dénommé ‘Vision céleste ou  figuraient les sœurs Dormélia G Luma ainsi que sr Suze V. Farreau
et Lamothe, etc. Ces soeurs voulaient tout en prenant soin du temple     et des malades, chanter aussi, pour avoir une meilleure vision du
ciel, en attendant le retour de Jésus apportant le réel.