Our History

Photo de l'Eglise d'Horeb

History of HAHF

L'association des Horébiens en diaspora est née surtout à la suite de fréquentes petites rencontres qui nous font réaliser que nous avons tous le même désir d’être toujours ensemble et avons du mal à nous séparer. Notre première rencontre eut lieu en juillet 1998, à une Église d’Horeb de Brooklyn, NY portant le même nom. Nous pûmes réunir près d’un millier d’Horébiens et amis venus non seulement pour se rencontrer mais aussi pour fêter le 30eme anniversaire du groupe Carillon des Jeunes, un groupe musical issu d’Horeb, Haïti. Dès lors l’idée nous vint de nous réunir le plus souvent que possible, c’est ainsi que à plusieurs occasions nous nous réunissions non seulement pour être ensemble mais pour réaliser des actions humanitaires pour notre église mère.

En 2002 notre « non-profit organisation » s’incorpora et prit naissance sous le nom de : Humanitarian Association of Horébiens and Friends. Notre mission était de nous engager dans des activités humanitaires, sociales, éducatives, scientifiques et sanitaires, tant ici en diaspora qu’en Haïti ou ailleurs, en commençant par Horeb, notre alma mater. Nous décidions à ce moment de reconstruire notre église et de la replacer à son site d’origine, l’ancienne location de l’église de Martissant sur La Cour Etheard au quartier de Bolosse, de laquelle Horeb est ressortie. Mais la reconstruction parut colossale et presqu’impossible pour des raisons locales et logistiques. Ainsi nous nous sommes concentrés sur d’autres activités et d’autres buts plus accessibles.
Nous avions formé The Emilia Cesar Scholarship Fund, un projet de levée de fonds prenant le nom de l’une de nos concierges que nous aimions tant, et dont le but fut d’aider à payer l’écolage de nos enfants qui s’intéressent à l’éducation Chrétienne. Nous les aidions à aller aux Séminaire adventiste, au Collège Vertières, à L’Ecole Patience d’Ange et autres écoles adventistes de l’époque. Plus d’une centaine d’étudiants adventistes ou nom, fréquentant notre église reçurent de l’aide pendant quelques années, suivant les ressources disponibles. Les rencontres continuaient au fils des années, En 2006, à la suite d’un pénible défi qui mit notre foi à rude épreuve et qui se termina brutalement avec la mort presque simultanée de deux de nos amis Horébiens, nous nous sommes décidés de nous réunir sur des lignes téléphoniques chaque troisième vendredi du mois pour prier, chanter, nous entraider spirituellement et socialement mais surtout pour aider notre alma mater Horeb Haïti, qui a tant besoin de notre aide.
Notre plus récent projet c’est d’aider notre école d’église : Collège Carry Jn François, portant le nom de l’un de nos anciens d’église, passionné d’éducation. Notre intention était de contribuer au payement des écolages des enfants de cette école, leur fournir un ou deux repas chauds pendant la journée et éventuellement aider au paiement du personnel enseignant. Pendant ces dernières années nous avions pu offrir deux repas chauds chaque jour, ce besoin paraissant le plus crucial pour la majorité des étudiants. Nous espérons avoir les ressources nécessaires pour pouvoir atteindre tous nos objectifs. Nous vous invitons à offrir votre participation financière pour nous assister dans cette noble cause.

Pendant ces trois dernières années, alors que tous nous étions en confinement forcé, ne pouvant plus vaquer à nos occupations si elles ne furent pas jugées essentielles, Dieu a pourvu aux besoins de son peuple en multipliant et en améliorant d’autres moyens virtuels de communication, tant et si bien que maintenant nous pouvons nous réunir virtuellement avec des capacités audio visuelles exceptionnelles, allant au-delà des barrières géographiques, Cette technologie a fourni un essor colossal a la propagation de l’évangile, et la bonne semence est jetée sur tous les terrains.
C’est ainsi que, grâce à la nouvelle technologie utilisant les applications audiovisuelles via Zoom, nous avons la possibilité de communiquer encore mieux, et de façon visuelle avec des Horébiens et des amis du monde entier en quel qu’endroit qu’ils se trouvent. Nous voudrions publiquement remercier la plateforme MEODH et en particulier le fondateur de cette dite plateforme Pasteur Gary D’Haïti un vrai fils d’Horeb qui a mis son réseau au service de l’évangile et nous a accommodé à plusieurs reprises pour des programmes en présentiels ou en différés.
D’autres rencontres eurent lieu à plusieurs reprises à New-York et récemment en Novembre 2023 ou notre organisation rassembla les Horébiens à Miami, Florida en route pour sa croisière vers les Caraïbes, célébrant son 25eme anniversaire.
Notre organisation continue de se réunir chaque troisième vendredi du mois pour des programmes variés. Nous remercions sincèrement les Horébiens de partout et surtout nos supporteurs et donateurs pour leur contributions et encouragement à la réalisation de nos projets.

LA VIE DES JEUNES HOREBIENS D’ANTAN
Par Ginette Théodore

L’église Adventiste d’Horeb de la route des dalles à Port au Prince était inaugurée en 1961. En ce temps-là, le cadre qui hébergeait cette communauté était entouré de verdure ; et les oiseaux, les criquettes et autres éléments de la nature s’assuraient de la partie acoustique de ce cadre si vermeil.
Les tous petits qui s’émancipaient dans cette société étaient bien entourés. Des jeunes adolescents qui avaient grandi à Martissant étaient devenus déjà des jeunes adultes. Ils étaient à même de prendre des responsabilités et d’assurer la préparation sociale et spirituelle des plus petits qui les entouraient. Ces jeunes leaders, si bien préparés, partageaient avec les enfants de la classe enfantine et élémentaire d’Horeb ce qu’ils avaient bien appris de leur pionniers et conseillers de Martissant. Parmi ces jeunes leaders se trouvaient Serge Vernet, Joel Mentor, Dumas Benjamin ; et de plus, il y avait Ludovic Bonaventure (LeRoy), Jacques Blaise, Denise Adrien, et tant d’autres. Mme. François Alexis (la mère de Clarel Farreau), et Mme Suze Farreau étaient des éducatrices excellentes qui enseignaient aux enfants à chanter et à présenter des petites piécettes au programme du Treizième Sabbat. Beaucoup de jeunes de l’époque apprenaient des grands mélomanes du groupe Sentinel de la Foi. Les grands cantateurs de ce groupe étaient : Clarel Farreau, Jeanty Jn.Jacques, Joel Mentor, Wilson Innocent, Gabriel Desvarieux, et Edner Corbier. Ils chantaient comme des rossignols !
L’église était pour tous ses membres un lieu d’adoration, mais aussi elle était comme un théâtre où se déroulait la scène de la vie des enfants et des jeunes qu’elle hébergeait. Presque toutes les activités des jeunes de l’époque avaient rapport avec ce qui se passait à l’église. C’était là que leurs parents les conduisaient au moins trois fois par semaine. C’était là qu’ils se rendaient pour recevoir les instructions de base qui devaient durer pour toute une vie.
Chaque Dimanche matin, c’était avec joie qu’ils laissèrent leur maison pour se rendre au service de dévotion. Là, tous les jeunes venaient dédier les premières heures de la semaine à leur créateur. Après ce moment de méditation spirituelle, venait l’heure de formation des jeunes au club d’éclaireurs. On ne peut oublier toutes les conaissances acquises pendant ces séances régulières d’enseignement spirituel, intellectuel, social, et civique. Le dynamisme de ces leaders demeure inoubliable, car ils ont procuré à ces jeunes qu’ils dirigeaient une formation exceptionnelle. A l’église, ils apprenaient la culture physique, le solfège, la cuisine, les arts, l’astronomie, la communication, les bonnes manières etc.
Les jeunes de ce temps-là se comportaient comme des frères et des sœurs d’une même famille. On s’aimait, on se respectait, on était honnête et sincère l’un envers l’autre.
De temps à autres, les leaders des jeunes organisaient des activités de toutes sortes telles que : Excursions, marche à la piste, feu de camp, ou promenades, et l’on s’amusait bien ensemble. Avant la période adolescente de quatorze à seize ans, les garçons et filles n’avaient pas l’habitude de s’entre parler. Et cela n’était pas encouragé par les adultes qui eux-mêmes étaient toujours à l’avant-garde, protégeant les filles des garçons. Ils ne prenaient pas de chance !... D’ailleurs, aux promenades il n’y avait « pas de bain mixte » !... C’est encore amusant quand on y pense. Néanmoins, on jouissait de l’affection, de la générosité, et de l’hospitalité de beaucoup de nos ainés qui nous traitaient comme leurs propres enfants.
Il y avait une dame qui jouait le rôle de concierge de l’église pendant des générations. A travers ces temps tous les petits Horébiens qui l’ont côtoyée ont développé une profonde affection à son endroit. Cette dame-là n’était autre que Emilia César. Elle était humble, avec très peu de moyen, mais elle était chérie par tous. Elle habitait une petite maison à l’arrière, dans la cour de l’église, c’était comme notre maison à nous ! Elle était très sympathique et très bonne. Parfois elle nous embrassait, et autre fois elle nous renvoyait chez nous en disant : “al lakaye nou al lave assiette” quand elle pensait que nous étions restés trop longtemps à gambader sur la cour de l’église. Elle était et elle demeure une femme tendre, chaleureuse, loyale, aimée et respectée de tous.
Quant à nos parents et les autres adultes qui nous élevaient à l’époque, ils balançaient l’un l’autre dans leurs fonctions paternelles. Ils étaient différents de tempérament. Certains étaient très flexibles et tolérants, d’autres étaient très strictes. Pourtant leur apport individuel donnait une balance à la formation totale des jeunes. Nous manifestions toujours du respect et de l’appréciation pour leur contribution spirituelle et sociale à notre vie.
On prenait toujours plaisir aux activités de jeunesse. Nous ne saurions oublier : “Les réunions de Jeunesse du Samedi après-midi, La Classe Progressive, la classe baptismale, les répétitions des groupes musicaux, les soirées récréatives, les programmes du Dimanche matin etc. L’église était pour nous un lieu où l’on se sentait bien à domicile.
Il y a eu des moments quand les jeunes recevaient des entraînements à présenter des sermons, c’était lors de leur préparation à prendre part à la “Voix des Jeunes”. Ce mouvement évangélique par les jeunes leur donnait la chance de contribuer à l’effort d’évangélisation, pour la conquête des âmes au Seigneur. Mais pour nous les jeunes c’était aussi la chance d’apprendre comment parler en public, comment être des orateurs, et comment développer des qualités de leadership pour pouvoir servir notre monde socioculturel et spirituel de demain.
L’une des activités qui nous rendait très animés était le prélude à l’école du sabbat par les jeunes. A cette époque, on se divisait en trois groupes, A, B et C. Chaque Samedi matin, l’un des groupes prenait tour à entretenir l’audience par des chants, poèmes et autres points artistiques avant que l’école du Sabbat commençât. C’était un programme auquel tout le monde s’intéressait, parce que ceux qui donnaient ces performances étaient talentueux et prenaient joie dans ce qu’ils faisaient. Chaque groupe se faisait le devoir d’assurer le succès de sa présentation car après tout on voulait que sa performance surpasse celle des autres groupes. Alors nous prenions à cœur notre tâche, c’était pour nous comme une compétition, nous étions sur notre garde. Nous n’avions pas réalisé que nous étions en train de recevoir des formations qui nous serviraient pour la vie. Passons ! Qui s’arrogerait le doit de presser le bouton de la sonnerie pour interrompre une session de prélude qui paraissait trop longue ! qu’il soit mâle ou femelle, jaune, noir ou blanc, peu importe, ce serait le commencement de toute une histoire....Tout le monde voulait terminer son point pour assurer la réussite de sa présentation ! Eh bien ! On était jeune, on était intriguant, on voulait primer dans tout ce qui semblait un défi. L’église était notre laboratoire, notre lieu d’apprentissage. On remarque que beaucoup de jeunes qui ont été formés à Horeb se distinguent toujours et jus qu’a présent comme des modèles et reflètent une clarté qui illumine tout leur entourage.
Nous espérons que les jeunes Horébiens d’aujourd’hui continuent ce leg spirituel de notre église mère. Qu’ils apprennent de leurs leaders et qu’ils soient capables de passer le maillet aux plus petits qui eux-mêmes seront à même de répliquer le mécanisme de leadership qui représente la fierté Horébienne, et leur engagement à l’oeuvre de Dieu.
Les Horébiens en diaspora gardent en leur mémoire le souvenir inoubliable d’une société qui s’est distinguée comme celle d’une vraie famille. Merci Horeb !

HOREB, JE ME SOUVIENS!
Le Club Tabac d’Horeb
Par MarcOnel Thevenin

Une subculture de jeunes Horébiens, le Club Tabac comprenait un groupe exclusif de jeunes hommes attirés par le magnétisme de l’amitié et de la religion. Plus tard, quelques jeunes filles amies des jeunes hommes, s’adjoignirent au club.
Qu’est ce qui a valu ce lien si durable? Les membres partageaient une amitié idéale, franche, simple et pure. On fut accepté tel qu’on était, sans préjugé, ni préconception et ni prétention. L’ambiance du cercle reflétait la joie, le franc parler, et le rire candide. Il a débuté avec les membres du groupe “C.” Ce groupe était une subdivision de l’Ecole du Sabbat d’Horeb. Le Directeur d’alors, le Frère Samuel Sylvain organisa un programme spécial intitulé “Prélude à l’Ecole du Sabbat.” Un programme à caractère spirituel, culturel et musical. Ce programme avait pour but d’attirer les jeunes et augmenter la présence ponctuelle à l’école du Sabbath. Il y avait trois groupes.
Groupe A, B et C. Les membres du groupe “C” déjà amis, se réunissaient pour préparer leur programme mensuel, évaluer leur performance et s’exercer à faire
mieux que tous les autres groupes. Le groupe “C” est la mère légitime du Club Tabac. Après le sabbat, Tabac se réunissait pour blaguer. On parlait de tout et de rien. On passait d’un sujet à un autre tel par exemple, amour, sexualité, jeux, promenades, vacances et bien d’autres thèmes. On jouait au jeu de dames, Titato, ti- point-ti-croix, football, volley-ball, ping-pong et autres. On rapportait les activités scolaires et celles de son voisinage etc. On s’encourageait et se félicitait à bien faire en classe. Pour protéger l’identité de certaines jeunes filles de l’église, et confondre les auditeurs curieux on donnait à certaine jeunes filles des surnoms secrets et admiratifs tels que: La Nina, La Pinta, La Santa-Maria.
Les poètes du club exerçaient leur art littéraire en écrivant des poèmes et des acrostiches à propos de ces jeunes filles. On dessinait leur caricature sur papier. On parlait de leur beauté féminine, de leur élégance etc.
Quand des jeunes filles s’adjoignirent au groupe de jeunes gens, on abordait des sujets à qui mieux mieux. Une jeune fille très comique disait : “En al pran yon ti tabac.” Ainsi commença la nomenclature Tabac. Ce nom Tabac identifia le Club Tabac.(Un nom qui ne convenait vraiment pas car on ne fumait pas et aucun de nous n’a jamais fumé).
Ce groupe entreprenait des promenades dans la nature. On verra ses membres tantôt sur les montagnes et au bord de la mer. Durant les saisons de vacances, le club se réunissait à la fin de semaine et même au cours de la semaine. Les plus belles réunions avaient lieu le Samedi soir sur la cour de l’église et chez des amis. Les sites exotiques qui brillent à notre mémoire sont: Carrefour, Doux Refuge, Boutillier, Kenskoff, Furcy, Savanes Pistache, Savanne Salée, Montrouis, les Plages de Saint Marc, de Léogane et de Petit Goâve, Saintard, Shatar. Ces lieux furent témoins silencieux de nos joyeuses randonnées oû nous avions partagé Tabac(ou blagues de haute intensité) avec joie, simplicité, pureté et sérieux.
Pendant les saisons de festivité, surtout pendant la fête de Noel, les membres du club organisaient des réveillons chez des amis. Une année ils ont cotisé et réuni assez d’argent pour s’acheter un cabrit, et tout les éléments essentiels à un grand banquet (consommée, tasso, gâteau, accra, liqueur, salades, etc.). Ils ont tué leur cabrit, la mère Valentine et la grande sœur ont aidé à préparer le bouillon avec la tête du cabrit et le Club Tabac et amis ont fait bombance et ripailles. “L’Echo des Jeunes” chantait et tout le monde se réjouissait sainement.
Parmi les membres du Club Tabac, trois couples etaient déterminés à continuer l’échange de tabac pour la vie. Crick! Crack! Comment? Ces trois couples se sont mariés. Maintenant, ils pratiquent et jouissent ensemble de leur tabac en actions secrètes. ( éclats de rire !) Ainsi, ils ont donné naissance à des fils et à des filles.
Le Club Tabac, c’était de la bonne ambiance, chaude, gaie, seine et sainte. Les tabacois jouissent encore des merveilleux souvenirs de jeunesse. Qui sont-ils, ces merveilleux tabacois. Ils sourient en lisant cet article. Ils sont près de vous en face de vous. Ils vous aiment. Dieu merci! Ils sont tous vivants au moment ou j'ecris ce texte. Bonne rencontre! Bonne retrouvailles !
Qui sont-ils, ces merveilleux tabacois? Les voici: Géraldine, Jeannine, Carline, Ginette, Kettly, Parnel, Wesly, Lesly, MarcConel, Claude, Jean Claude Hilaire, Etzer Blanc. Et aussi d’autres aspirants (Margarette Joseph, Jonas et Toto) encore trop jeunes pour écouter les tabacs, mais qui insistaient à être présents à certaines réunions. Parfois on les tolérait, d’autres fois on les chassaient, quand la « concentration » du tabac (des blagues trop piquées) étaient jugée trop forte.
A présent, les membres du Club Tabac sont restés bons amis. Ils le seront jusqu’à la mort. Ils résident tous aux Etats Unis.
Ils communiquent entre eux par lettres, cartes, email et par téléphone.

History of Adventism in Haiti

June 2, 2007
Shared By Leslie Theodore

(author unknown)

Brothers and sisters
I am happy to have the privilege to tell you about the establishment of the Adventist movement in Haiti
In Haiti before the Revolution of 1804 there were French Protestants. But the first real contact with Protestants came with the English in 1794. However, the first missionaries did not arrive until 1817.
Further evidence of the English missionary impact can be seen in several letters written to the Oeuvres Pontifical Missionnaires by the Prelat Tisserant, and his superior Libermann who complained about the schools and "terrible" influence these English Protestants had in Haiti. Around that time the Adventist movement was not even born yet.
Beginning of Adventism in Haiti

The earliest account of the presence of Adventism in Haiti is dated around 1905. Around that time there was a man named Michel Nord Isaac who was a schoolteacher in Cap Haitian, the second major city in the north of Haiti.
One day one of his students brought him a book: “Le jour du repos a travers les ages”( a day of Rest through the ages).Apparently the first Adventists would sometimes randomly send pamphlets, brochures and books to unknown addresses around the world. He read the book and became convinced of the truth about Sabbath and started preaching “ a dos d’âne “, riding his donkey across the North of the country. People thought he was crazy. But soon they wanted to know more about this new religion. They contacted the editors of those books and magazines and soon, missionaries started to come to Haiti. And people started accepting the gospel. The first Haitian Mission was in the North. So Michel Nord Isaac was the pioneer of the Adventist movement in Haiti. Through his efforts hundreds of people gave their hearts to Jesus. At the time of his death he had National funerals ceremony , people from the government , several members of the army and national guard wore their uniform and showed up in order to pay the last respect to this great man.
A few years later, a Swiss Adventist missionary: Edward Curdy was sent to Haiti to build a school. He ended up to a place named Port de Paix a small village of the North East of Haiti. He had all the difficulties in the world and could not build any school, and to make matter worse he lost one of his children at Port de Paix. He finally decided to leave this unwelcoming, hostile and unfriendly place to go to Port au Prince, the capital of Haiti, still determined to accomplish his mission in Haiti. His misadventures and losses were not enough deterrent to make him a quitter. At Port au Prince, he decided to have a crusade under a tent at Champs de Mars a well-known and prominent public place in the heart of the city( 1916-1917). This was around the time of the American Occupation of Haiti.
After his first crusade,30 people got baptized. Among them were the parents of Me Serge Vernet, Louis et Lea Vernet, who happened to meet there for the first time. Lea was 17 yo when she got baptized . Louis Vernet was a Baptist and a journalist. He was curious when reading a journal Signe des temps, signs of the times, a page was removed. He sent for another copy. The missing article was about the Sabbath. Obviously someone did not want him to know the truth about Sabbath. He decided to go to the crusade got baptized. At the crusade he met the young lady Lea, and later on they became husband and wife.
After this crusade people offered no resistance and gave their heart to Jesus. Several groups then churches were popping up all over the place, Temple #1, then Eben-Ezer etc After several years Haiti became one on the bastions, fortress and strongholds of Adventism in the western hemisphere.

In the late 50’s people started leaving Haiti for a better life in the US. Some families like Appolon, Lamour. Adrien started to get together building a group of worshipers in Brooklyn. When they became strong, they decided to join one of the conferences. Greater NY Conf, at that time mostly white, rejected them and did not want to have anything to do with them. Later on they were accepted by North Eastern Conf. Then was born the Hebron French Speaking SDA Church. And you know the rest of the story.
Thanks.

Far far away, behind the word mountains, far from the countries Vokalia and Consonantia, there live the blind texts. Separated they live in Bookmarksgrove right at the coast of the Semantics, a large language ocean.

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In Memoriam

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Igor Kozlov

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